Évaluations-tests et analyses des résultats

Où en êtes-vous question “solfège”?

Où sont vos forces, où sont vos faiblesses ?

Qu’est-ce que cela dit de vous ?

Faites les tests !

> en 5 étapes …

1 – Lecture de notes

> Analysez vos résultats 

(tests de lecture de notes)

1 – Vous n’avez pas su répondre facilement à la première question :

    Cela montre que vous ne connaissez pas le principe général de fonctionnement d’une “clef”, quelle qu’elle soit. À partir de là, il y a de grandes chances qu’apprendre à lire vos notes vous paraisse pénible, et qu’apprendre plusieurs clefs en même temps soit carrément insurmontable… car vous ne vous appuyez sur aucune logique, aucun repère.

> Dans la méthode des Clefs du Solfège, on s’occupe de cette logique en tout premier, car, en réalité, une fois qu’on comprend “comment ça marche”, on peut se débrouiller facilement avec n’importe quelle clef… même sans beaucoup travailler !

2 – Vous n’avez pas su répondre facilement aux questions 4, 5 et 7 :

    Cela montre que vous n’avez pas intégré assez de dessins-repères différents (des notes que vous pouvez reconnaitre du tac au tac sans avoir besoin de réfléchir). À partir de là, il y a de grandes chances que la lecture de notes soit une gêne et un frein dans votre pratique instrumentale.

> Dans la méthode des Clefs du Solfège, on a un chapitre spécial, avec l’explication de techniques adaptées, pour se créer ces réflexes en clef de sol et en clef de fa… parce que la simple “répétition” (type “le Dandelot”, pour ceux qui connaissent) ne suffit pas.

3 – Vous n’avez pas su répondre facilement aux questions 2, 3, 6, 8 et 9 :

    Cela montre que vous n’avez pas compris le principe général de fonctionnement de la lecture de notes. À partir de là, il y a de grandes chances que l’apprentissage des clefs vous paraisse TRÈS long, très difficile, franchement prise de tête, et bien ennuyeux.

> Dans la méthode des Clefs du Solfège, on travaille énormément ce principe de fonctionnement, car, une fois compris et intégré, on peut tout lire avec l’assurance de ne pas se tromper, et même apprendre la clef de son choix avec une incroyable rapidité !

4 – Vous auriez su répondre mais l’image de la “question” disparaissait trop vite :

    Cela montre que vous n’avez pas un regard efficace. À partir de là, même en travaillant beaucoup, même en faisant des progrès, il y a de grandes chances que vos capacités en lecture de notes restent limitées (un peu lentes, et fatigantes).

> Dans la méthode des Clefs du Solfège, on explique les deux façons dont l’oeil peut s’y prendre pour “voir” et comment, selon ses choix, ça aide ou ça embrouille à la lecture de notes.

2 – L’ordre des notes

> Analysez vos résultats 

(test sur l’ordre des notes)

1 – Vous n’avez rien su du tout :

Bon bah… en soi, ce n’est pas “grave” : il n’y a pas mort d’homme. Mais si vous avez envie de devenir musicien, c’est quand même, il faut le dire, un gros handicap… c’est dommage !

Car, qu’il s’agisse de lecture de notes, de reconnaissance “à l’oreille”, de compréhension des gammes ou de la tonalité, tout s’appuie toujours sur ce socle : l’ordre des notes !

> C’est justement l’un des gros points forts de la Méthode des Clefs du Solfège que de vous aider à acquérir dès le départ cette compétence indispensable !

2 – Vous avez réussi, mais seulement quand l’ordre des notes montait :

C’est vrai que la plupart des gens ne connaissent l’ordre des notes que lorsqu’ils partent d’un DO pour MONTER vers le DO aigu suivant…

Si donc vous avez réussi à vérifier l’ordre des notes, quelle que soit la note de départ, même si c’était seulement “en montant”, ce n’est déjà pas si mal !

Maintenant, bien évidemment… un musicien efficace a besoin d’être aussi à l’aise dans un sens que dans l’autre (donc de connaitre aussi l’ordre des notes en DESCENDANT) !

>Autant dire que, dans la Méthode des Clefs du Solfège, je fais particulièrement attention à tout de suite vous faire jouer (travailler) dans les 2 sens !

3 – Les notes et les oreilles…

> Analysez vos résultats 

(test sur les notes et les oreilles !)

1 – Vous n’avez pas compris la consigne… :

Ok ! Alors c’est que vous n’avez, plus généralement, pas compris le principe sur lequel on s’appuie pour transformer du SON (invisible) en DESSIN (écrit et visible). Mais pas de panique :

  • d’abord, c’est assez typique d’un certain enseignement traditionnel qui estime que le déclic (comprendre ce lien) va se faire tout seul et tout de suite parce que “c’est tellement logique….” ! Forcément, si on pense comme ça, on ne prend pas le temps d’expliquer quoi que soit, sauf que, pas de chance, la logique en question s’appuie sur des sensations et des informations que les élèves n’attrapent pas toujours d’eux-mêmes…
  • MAIS ! Cela étant dit, ce n’est pas quelque chose de très long à mettre en place : il suffit d’une prise de conscience corporelle et d’une explication théorique… et hop ! Tout se débloque vite fait, bien fait 😉

Le seul petit problème pour aujourd’hui, c’est qu’à cause de ça, l’exercice proposé n’a pas pu remplir sa fonction : il est difficile de dire où en est votre “oreille” (cette capacité du musicien à trier, reconnaitre et organiser les sons)…

> C’est justement l’une des toutes premières choses qui m’ont motivée à créer la méthode de Formation Musicale des Clefs du Solfège ! J’ai eu tellement d’élèves qui m’appelaient au secours en pensant être des “anti-doués” alors qu’une fois avec eux, je me rendais compte qu’on leur avait juste fait sauter des étapes que les pros jugeaient trop insignifiantes car tellement évidentes pour eux…

De ce que j’ai pu voir après 20 ans d’expérience dans l’enseignement, c’est que ce sont, bien au contraire, ces petites étapes (qui semblent de l’ordre du détail ridiculement sans importance) qui font pourtant toute la différence : qui font que les élèves trouvent l’apprentissage du solfège (et de la musique) facile, agréable et amusant 🙂 Youpi !

2 – Vous avez bien compris mais n’avez pas réussi :

Pas de soucis ! Et au passage, voyez-vous pourquoi cette information est très intéressante ?

Dans ce qui traumatise le plus les élèves il y a la fameuse “dictée de notes”… Ouhhhh… rien que d’y penser… Les élèves disent toujours qu’ils ne comprennent rien, que c’est trop difficile, que c’est à ça qu’on voit les personnes douées pour la musique ou pas… Bref !

NON ! En fait, encore une fois, les cours traditionnels ont tendance à sauter des étapes. Ici, ce qu’on peut constater, c’est qu’on doit déjà, dans un premier temps, apprendre à entendre la “forme globale” de la musique : est-ce que ça monte ? est-ce que ça descend ? est-ce que ça revient à la même place ? C’est seulement quand cette compétence-là sera maitrisée et fluide qu’on pourra commencer à affiner la distance précise  qui sépare les notes (de combien ça monte exactement ? de combien ça descend précisément ?) et ainsi, en déduire le nom à leur donner (c’est un DO, c’est un FA)… enfin faire une dictée, quoi !

> C’est pour ça que, dans le niveau 1 de la Formation Musicale des Clefs du Solfège, ce que j’appelle “dictée” ressemble à cette évaluation-test ! C’est à dire qu’on prend petit bout par petit bout toutes les petites sous-compétences dont vous avez besoin, et on les travaille l’une après l’autre, chacune leur tour, isolément, tranquillement… 

D’ailleurs, je dis “petites sous-compétences”, mais c’est une façon de parler assez paradoxale quand on comprend que ce sont, en réalité, les compétences fondamentales qui déterminent toute votre réussite à venir !

4 – Le nom des rythmes

> Analysez vos résultats 

(test sur le nom des rythmes !)

1 – Vous avez raté la question 1

Vous avez dit “double-croche” au lieu de “2 croches”

Ah ah ! Vous n’êtes pas le seul 😉 C’est le TOP piège numéro 1 dans lequel tombent les débutants (et, avouons-le, même les moins débutants !!!)…

C’est d’ailleurs là qu’on voit que même si vous êtes tout neuf en musique (parce que vous commencez tout juste par exemple), vous ne partez pas de rien ! Dans la vie quotidienne, le mot “double” et le mot “deux” sont souvent utilisés comme des synonymes… si, donc, on ne vous met pas spécialement le nez dessus, vous allez garder cette référence inconsciente en musique… et patatra, c’est pas ça !

Il est extrêmement important pour votre pratique musicale (et je dis ça même si vous n’utilisez pas de partition !) de différencier le NOMBRE de rythmes (de notes) qu’on a, et leur VALEUR (ce qui se traduit avec le nom qu’on leur donne).

> Quand je dis que, dans les principes pédagogiques qui dirigent la Formation Musicale des Clefs du Solfège, je cherche à lever tous les sous-entendus, à ne sauter aucune “fausse évidence”, c’est, par exemple, de ça que je parle !

Différencier “deux” et “double”, ça ne prend pas longtemps à travailler pour l’élève (c’est l’histoire d’une prise de conscience et d’une semaine de pratique)… ce n’est même pas une leçon compliquée… mais c’est ce qui fait toute la différence entre un solfège qui parait difficile et crispant, et un solfège-plaisir qui se montre simple et logique !

2 – Vous ne voyez pas l’intérêt d’un tel exercice.

Oui, je comprends. Mais de même qu’un enfant ne voit pas l’intérêt de se brosser les dents quand il a 2 ans (et qu’il est finalement content de découvrir qu’il n’a aucune carie à soigner 10 ans plus tard), de même que les petits écoliers ne voient pas l’intérêt de s’exercer à dessiner des boucles à la maternelle (mais qu’ils ne se posent même pas la question de savoir comment ils réussissent à dessiner les “L” et les “E” en attaché au CP)… vous aussi, d’ici 1 mois, quand vous aurez parfaitement associé le nom d’un rythme à son dessin, vous constaterez l’énorme différence que cela fait dans votre vie de musicien.

Pourquoi ?

Réfléchissons : le rythme, c’est comparer des durées de notes. Or pourrait-on parler de ces comparaisons directement ? Imaginez : pour commencer la répétition, le chef vous dit, “par rapport à la valeur de la pulsation de base, vous faites d’abord 4 notes qui sont deux fois plus courtes, puis un rythme qui équivaut à une pulsation entière, puis…”etc…. !!! L’horreur non ?! Par contre, s’il vous dit “on est à la noire, donc le rythme c’est 4 croches, 1 noire…” etc…. C’est quand même beaucoup plus simple, vous ne trouvez pas !? Qui plus est, même les musiciens qui travaillent “à l’oreille” utilisent un peu l’écrit : même s’ils n’écrivent pas des notes sur une portée et se contentent d’une lettre pour un accord, dès qu’il s’agit du rythme, on revient tous aux mêmes dessins !

> Bref, c’est pour ça que, dans le niveau 1 de la Formation Musicale des Clefs du Solfège, je consacre une leçon entière juste à ça : comprendre les petits indices visuels à détecter pour reconnaitre instantanément la valeur du rythme, créer des réflexes pour les nommer… tout en évitant les pièges d’un vocabulaire qui porte malheureusement à confusion. 

5 – Le rythme dans les oreilles… 😉

> Analysez vos résultats 

(test sur la correspondance entre un extrait musical et une image rythmique !)

1 – Vous êtes déconcerté par le “dessin de référence” : vous ne comprenez pas pourquoi on n’utilise pas des croches, des noires, des blanches…

Ça ne m’étonne pas du tout ! … Comment pourrait-il en être autrement ? Je ne connais pas un seul cours de solfège qui n’associe pas directement la notion de rythme à ses “figures symboliques” (les fameuses “croches”, “noires”, “blanches”, etc…)…

Pourtant…. Pourtant, si on prend le temps d’étudier la question, un dessin de “croche” ne montre, concrètement, rien de la durée de la note. Je veux dire que quelqu’un qui n’aurait jamais appris la musique ne pourrait pas deviner, sans qu’on le lui explique, qu’une croche dure deux fois moins longtemps qu’une “noire”, non ? Avec ces dessins-outils (“noires”, “blanches” et Cie), impossible de comprendre intuitivement les rapports de durée entre les sons. 

> Pour moi, passer par une étape de transcription visuellement beaucoup plus explicite, comme avec les dessins de références utilisés dans ce test (car voir un trait plus long qu’un point représente plus logiquement qu’on entend un son plus long que le suivant), permet d’intégrer bien plus clairement (plus sainement) de ce qu’est le rythme : juste des rapports de  longueurs plus ou moins longues les unes par rapport aux autres… et une fois que ce principe est réellement ancré comme une évidence, alors oui, passer aux figures de rythmes habituelles (dessins de “croches”, etc…) apporte d’autres avantages (raison pour laquelle on n’utilise, au final, que ça, d’ailleurs !).

Est-il seulement besoin de le dire ? Dans le niveau 1 de la Formation Musicale des Clefs du Solfège, je vous amène progressivement à ressentir ce lien visuel-sonore et vous entraine un bon moment à l’aide de cette “pré-écriture” rythmique très formatrice… de quoi vous permettre de passer ensuite aux figures de rythmes traditionnelles avec une grande facilité, et surtout, une compréhension profonde, sans aucune zone d’ombre, des rapports de durée.

2 – Vous ne comprenez pas comment un même dessin pourrait correspondre à 3 musiques si différentes (extraits 2, 3 et 4)… :

Ah ah ! Très intéressant car cela veut dire que vous mélangez les questions de rythme proprement dit, aux questions de tempo et / ou de valeur rythmique…

Cette explication ne vous avance en rien ? Je pourrais parler chinois que ce serait pareil ? Oui, bah… en même temps c’est normal !!! Sinon, justement, vous ne trouveriez pas ça mystérieux qu’un seul et même dessin puisse représenter tout plein de musiques différentes. Mais bon, dit autrement : je suis prête à parier que vous avez régulièrement des noeuds dans le cerveau, ou, au minimum, de grosses zones floues quant au rythme, sur certaines des pièces de musique que vous travaillez, non !?

En fait, c’est un sujet un peu complexe (et ce n’est pas pour rien qu’on y va très progressivement dans la formation !) mais juste pour vous donner une toute petite piste de réponse, il faut différencier le RYTHME, qui est uniquement un rapport de durées, d’avec sa VITESSE, qui, elle, ne change rien à la relation des durées en question… Bref :

> Dans la Formation Musicale des Clefs du Solfège, comme on y va pas à pas, ça permet de mettre en place, une à une, toutes les pièces du puzzle qui concernent le déroulement de la musique dans le temps qui passe… On ne dirait pas comme ça, mais c’est un sujet paradoxal car à la fois simple (on joue, et le temps de déroule) et complexe (comment caler la musique avec précision dans le temps qui passe ? Comment l’associer au temps qui se déroule sans que ce soit au petit bonheur la chance ??)

3 – Vous n’avez pas du tout réussi / c’était vraiment difficile :

Normal : c’est effectivement difficile… Par contre, c’est “ça” la musique, et c’est précisément quand on atteint cette partie-là du solfège qu’on en tire le plus de bénéfices pour sa pratique musicale… 🙂

Oui ! Avez-vous conscience de toutes les compétences que vous devez associer pour réussir cet exercice ???

  1. vous devez être capable de “recevoir correctement” la musique, au niveau sensoriel : pour vous donner un exemple, il faut déjà entendre TOUTES les notes (pouvoir compter le nombre de sons joués quoi, avant même de savoir s’ils sont longs ou courts)… Ça vous semble être de l’ordre de l’évidence ? Eh bien je ne suis pas du tout d’accord avec vous ! Dès qu’on passe sur des durées brèves, ou au contraire longues, notre cerveau a tendance à perdre ses repères et ne plus être en mesure de rester conscient de ce qu’il reçoit !!! Il peut s’améliorer, c’est évident, mais cela demande de l’entrainement !
  2. … et une fois que vous avez reçu avec exactitude la réalité de la musique, il faut ensuite pouvoir ANALYSER ce message sensoriel ! Oh oui, ça peut paraitre de l’ordre de l’instinct ou de l’automatique, mais que néni ! Non seulement, pour y arriver, cela suppose que vous soyez capable de reproduire ce que vous avez entendu mais en plus, il s’agit encore de le faire correspondre avec d’autres zones sensorielles de votre corps pour sentir si, par comparaison les unes aux autres, les durées sont longues ou courtes, et dans quel ordre, et dans quelle proportion…. Non mais franchement ! Quel casse-tête, oui !
  3. Et ce n’est pas fini ! Parallèlement à cela, vous devez décoder un  code graphique…
  4. … pour finalement créer une correspondance entre ces deux mondes qui n’ont, quand même, a priori rien à voir l’un avec l’autre.

> Bref… c’est encore une fois l’illustration d’un des principes pédagogiques auxquels je tiens le plus : trouver les moyens de construire pas à pas chaque “petite brique” de compétence, et ça c’est aussi proposer des exercices qui tissent progressivement les réseaux d’associations dont le musicien a besoin.