Bravo !
Vous faites manifestement partie des motivés 🙂
C’est pourquoi j’ai eu envie de vous réserver en exclusivité cette page privée :
de quoi mieux comprendre votre quizz de personnalité !
Comment j’ai choisi mes questions pour la création de ce quizz ?
Pourquoi il est toujours intéressant de faire du solfège quand on le peut ?
Comment j’ai choisi mes questions pour la création de ce quizz ?
Les questions type « Quand vous entendez le mot « solfège », vous pensez tout de suite… » :
> ces questions se rapportent à votre vécu passé et/ou à vos croyances… c’est à dire à « l’empreinte émotionnelle » qui vous habite quand il s’agit de solfège.
Pourquoi est-ce que c’est important ? Parce que cette empreinte, que vous le vouliez ou non, influence fortement votre capacité à rentrer dans le cours, à travailler, à expérimenter ce qui est proposé. Comprenez : quelqu’un qui a une empreinte émotionnelle trop négative vis à vis du solfège aura beaucoup de mal à « y croire », à assister au cours avec sérénité et disponibilité. Au contraire, il viendra avec une attitude de défiance, de méfiance, de distance et à la moindre contrariété, cela lui rappellera immédiatement tout ce qu’il a déjà vécu de douloureux dans cette matière…. Bref, au final, il aura du mal à s’engager, ce qui, quoi qu’il se passe, le gênera beaucoup pour pouvoir apprécier le travail.
Alors oui, bien sûr, cette empreinte peut largement s’améliorer après de BONNES expériences de cours de solfège (et inversement !)… mais voilà, encore faut-il qu’il reste une petite place dans la tête pour CROIRE que c’est possible de vivre un cours de solfège de façon positive !
Les questions type « dans la vie vous êtes plutôt… » « quand vous partez en vacances… » :
> des questions sur votre façon de fonctionner « en général »… Pourquoi ? Parce que nous sommes une seule et même personne, quels que soient le moment de la journée ou l’activité pratiquée. Certes, nous avons de multiples facettes que nous choisissons de plus ou moins mettre en avant, selon les situations, mais notre système psychologique a tout de même tendance à rechercher de la cohérence. Donc, oui, la façon dont vous passez vos vacances, le type de jeux que vous faites sur votre téléphone, votre appréciation de la lecture, etc… nous donne des indices sur la façon dont vous risquez de réagir face au solfège (même si, évidemment, ce n’est pas le seul facteur).
Alors ? Alors, suite à mon expérience de prof, j’ai vu qu’il est plus facile d’aimer un cours de solfège (s’il est bien enseigné, cela va de soi, mais je le répète !) quand on est du genre à apprécier (au moins un minimum) de découvrir de nouvelles choses, qu’on prend plaisir à faire de nouvelles expériences, qu’on aime ce qui est clair, net, carré, compris, organisé et maîtrisé, qu’on a une certaine dose de patience tranquille… et qu’on n’est pas allergique à quelques moments de réflexions intellectuelles ou avec le monde de l’écrit.
Dit autrement, il est plus facile de trouver son compte dans un cours de solfège quand on a une certaine capacité à apprécier les « plaisirs construits ». Vous savez ? Le genre de satisfaction qui vient après quelques efforts, comme le bien-être après un footing, la fierté après un concours ou un examen, la satisfaction après avoir économisé assez d’argent, bref, l’inverse du plaisir « bonbon » (de la famille des plaisirs immédiats) où l’on ne fait rien que de profiter tout de suite sans se fatiguer un poil.
Les questions type « Pour votre pratique musicale … » :
Bien sûr, les indices recueillis dans les deux catégories précédentes vont être encore modulés par votre rapport personnel et particulier à la musique : votre motivation, vos objectifs, vos habitudes actuelles d’entrainement, etc… C’est que, pour la plupart des gens, plus on voit loin, plus on vise grand, plus on veut en profiter, et plus on est prêt à s’en donner les moyens, à s’ouvrir à différentes pratiques (y compris du solfège) pour aller plus haut, aller plus fort.
Ici, ce sont donc des questions qui reprennent en grande partie les principes précédents, mais plus spécifiquement appliqués dans un contexte musical, pour évaluer l’impact de votre amour de la musique sur vos habitudes et votre caractère 😉
Pourquoi il est toujours intéressant de faire du solfège quand on le peut ?
Je ne peux pas rentrer dans trop de détail ici mais il faut prendre conscience que ce qu’on appelle communément « LA Musique » (comme si c’était une seule et même chose), c’est en réalité, pour le musicien, 3 chemins, 3 processus qui se superposent et s’entrelacent :
- « l’instrument » : ce qui peut se résumer à une question de MOUVEMENT sur un OUTIL (on appuie sur des touches, on souffle dans un trou, on pince des cordes… de la même façon qu’on plante des clous dans du bois ou qu’on pique une aiguille dans le tissu !)
- l’expressivité, la sensibilité : ce qui se rapporte à VOUS en tant que PERSONNE, votre âme, votre histoire, votre motivation, … (parce qu’on se sent touché, les émotions nous envahissent et nous transforment… de la même façon que quand on pleure devant un film ou qu’on rit de voir notre chat sauter après les sauterelles :-)))
- l’idée musicale : ou « la musique » proprement dite, qui peut se contenter d’exister uniquement dans la tête de quelqu’un, ou dans les traces d’encre sur une partition, même si le plus agréable pour nous est qu’elle prenne chair et vie à travers l’instrument et l’instrumentiste… et c’est l’idée musicale qui, elle, se rapporte au « solfège », c’est à dire aux « mots » de la musique, à la structure de ses phrases, aux règles, à son organisation… (car la musique est un langage qui, comme le français, l’anglais ou la langue des signes, s’apprend, se travaille pour pouvoir être utilisée… de la même façon que nous avons besoin de mots et d’images pour penser, et que nous ne « parlons » que pour extérioriser cette pensée intérieure).
En fait, si on exagère un peu, on pourrait dire que quelqu’un qui ne travaille QUE l’instrument… fait probablement moins bien qu’un piano mécanique (des pianos qui jouent tous seuls comme des robots et qui, eux, au moins, ne risquent pas de faire des fausses notes !).
Si on continue dans les excès, on pourrait dire que quelqu’un qui ne compte QUE sur sa sensibilité et son expression personnelle… fait probablement moins bien qu’un enfant de 2 ans (qui n’est pas encore inhibé quand il s’agit d’exprimer ses humeurs et le fait donc sans aucune retenue ;-)).
Et si on finit avec ces extrêmes, on pourrait dire que quelqu’un qui ne fait QUE du solfège… fait probablement moins bien qu’un ordinateur (dont la force de calcul dépasse souvent nos capacités).
Et oui, ce qui fait l’intérêt de devenir MUSICIEN, et de ne pas laisser la musique aux robots, aux ordinateurs et aux enfants de 2 ans, c’est d’être capable de faire se rencontrer ces 3 paramètres : que le geste à l’instrument SUIVE l’idée musicale, après que que cette idée musicale s’est colorée, voire façonnée par notre sensibilité.
Bon, sauf que, pour ça, vous l’avez compris : encore faut-il avoir les moyens de maitriser « l’idée musicale » (grâce… au solfège, entre autres :-)) ! Or c’est la « grande oubliée » des élèves celle-là… Dommage, car quand on l’étudie « à part » (en supprimant momentanément les difficultés qu’on a, à aussi faire les mouvements qu’il faut à l’instrument, et la confusion dans laquelle nous mettent les méandres de nos sentiments) on va plus vite et on voit mieux ce qu’on est censé réussir à FAIRE quand on joue.
Alors ? Motivé pour aller faire un tour de solfège cette année ?